L’industrie du numérique consomme une quantité très importante d’énergie pour alimenter les centres de données, ordinateurs et appareils mobiles, ce qui entraîne une forte émission de gaz à effet de serre. La production d’énergie nécessaire à l’alimentation de centres de données augmente significativement la consommation de combustibles fossiles. 

La production de nouveaux appareils entraîne un volume important de déchets électroniques encore très difficiles à recycler, et contenant des substances nocives pour l’environnement (batteries au lithium…). L’expansion des infrastructures numériques, telles que les réseaux de communication, entraîne aussi une destruction de l’habitat naturel de certaines espèces et peut ainsi affecter la biodiversité.

On peut toutefois noter que le numérique peut avoir un impact positif sur l’environnement, si on choisit un mode de consommation durable et responsable. Cela permet par exemple la mise en place d’une mobilité plus durable, en permettant aux gens de travailler à distance (limitant ainsi l’usage de véhicules ayant recours à l’énergie fossile, comme la voiture). On a aussi constaté une limitation de l’usage du papier, avec un recours plus systématique au digital. Cette solution a été pensée pour limiter la déforestation, mais présente également ses propres failles, comme le stockage des mails contribue aussi à l’émission de gaz à effet de serre. 

La mise en place d’un plan de sobriété numérique pourrait être un levier de croissance économique, favorisant l’innovation et une utilisation plus efficace des ressources du numérique. On observe aujourd’hui une responsabilisation progressive de l’usage, avec l’élaboration de plans d’efficacité énergétique et un recours plus régulier aux énergies renouvelables.